Une heure plus tard nous sommes entrés dans la petite crique, nommée « l’Isle », pour une pause-café. Un super-joli petit endroit, bien abrité, mais au moment que nous avons débarqué, arrivait la pluie ! Pas prévue mais ça nous arrosait bien pendant notre pause de 30 minutes…

En repartant le beau temps nous retrouvait et avec le vent portant, nos deux bateaux ont glissé sereinement vers la jolie ville de la Roche-Bernard pour trouver un ponton après le deuxième pont.


Là, encore tranquille nous avons mangé nos pique-niques et entamé nos siestes au bord d’un champ, avons de retrouver le trajet. Le vent est devenu plus faible donc progrès lent, mais dans cet endroit hyper-joli ça ne nous gênait pas.
En arrivant au joli petit port de Folleux, installant nos bateaux, réglant nos comptes à la capitainerie avec sa super équipe, nous avions le temps de réfléchir sur notre situation. : un temps magnifique, un endroit très beau, des emplacements parfaits et surtout un petit groupe de bons amis. Et donc, encore aux apéros, à l’ombre, et puis manger ensemble au restaurant à côté. Jean-Michel est reparti chez sa sœur ; nous trois aux bateaux pour passer une nuit hyper calme.

La seule tristesse de notre journée : Thierry a découvert qu’il avait perdu son couteau, probablement à la sieste ce midi. Mince !
Mardi matin, je me suis réveillé à 6h00 pour me trouver dans un endroit de magique ! Déjà chaud, ensoleillé mais pas de vent et pas de bruit, sauf les oiseaux ! Super ! Une petite brume planait sur l’eau. Très pittoresque !


L’objectif du jour, c’était de rejoindre Jean-Michel au pont de Cran pour manger vers 13h00.
Nos deux bateaux ont quitté le port vers 10h20, mais à la rame, en voyant l’absence du vent. Et il faisait très chaud !
Pendant plus que quatre heures Thierry et moi avons ramé sur nos bateaux, tout en passant par des endroits magnifiques mais dans une chaleur de plus en plus extrême.

Vers 13h45 j’ai téléphoné à Jean-Michel et avec ses connaissances locales il nous dirigeait vers une petite crique en face du village de Passage Neuf. Entièrement abrité, nous avons retrouvé notre ami vers 14h15 au bord d’un autre champ, pour l’apéro, le pique-nique et se reposer ! Il arrivait avec un grand sourire, parce que…. depuis hier soir il était retourné dans le champ où nous avions pris notre pique-nique hier et avait retrouvé le couteau de Thierry ! Quelle gentillesse !
Et puis, ayant dit nos au revoir à notre cher ami Jean-Michel, et dans une chaleur encore extrême nos deux bateaux sont repartis, toujours à la rame, avec une toute petit brise mais contre !
Après 45 minutes nous avons, tous les deux, hissé nos voiles en trouvant une petite brise utile de temps en temps.


Valentine IV se trouvait dans un bon vent et avançait bien avant d’être frappée violemment par une rafale qui levait sa proue et la poussait fortement vers la rive et dans les arbres. Conséquence : une dérive cassée en deux , sa partie inférieure disparue ! Derrière nous Yvoanne, aussi frappée par cette rafale, avait fait trois pirouettes hors de contrôle. Mais Thierry avait réussi à se tenir au milieu de la rivière, et a donc échappé au pire.
Le vent est devenu très fort, toujours sur le nez et donc Thierry nous remorquait au moteur pour rentrer à Folleux.

Une fois installés, reposés et douchés, nous avons bien mangé au restaurant avant de tomber au lit pour un sommeil bien mérité !
Mercredi matin, encore très beau, déjà chaud, et pas de vent. Thierry a offert de nous remorquer au port d’Arzal, pas trop loin de Folleux.
Vers 10h15 nous avons quitté le port tranquillement, le temps de regarder le magnifique paysage, discuter un peu avec les canards et les cygnes. Une matinée sublime, malgré le bruit du moteur d’Yvoanne.
Une vidéo à voir en suivant ce lien (à copier-coller dans votre navigateur): https://youtube.com/shorts/m_GIAwzAQbw
Nous avons passé les deux ponts devant la Roche-Bernard et puis la ville, avant de retrouver Arzal vers 12h30. Il faisait très chaud ; nous avons trouvé de l’ombre pour prendre notre pique-nique et faire notre sieste.

Plus tard, vers 17h00, ayant remis en ordre les bateaux nous avons fait un tour du port pour trouver un restaurant. Hélas, les trois restaurants du port ferment les mercredis !! Nous nous retrouvons au bar-café La Cale Sèche peu avant sa fermeture, pour une bière qui, probablement a sauvé nos vies.
En retrouvant nos bateaux, la tempête (prévue) arrivait, avec un vent très fort, suivie d’un déluge de pluie, et puis du tonnerre et des éclaircies. Très violent mais heureusement elle ne dura pas, nous permettant de manger tranquillement sur le bateau, et puis de bien dormir !
Le lendemain nous avons fait sorti nos bateaux tranquillement et pris le temps de prendre un bon café dans la Petite Brasserie avant de retrouver la route.
Et voilà, mes réflexions : La Vilaine est, incontestablement, un endroit magnifique. Mais la navigation, c’est loin d’être facile, avec des collines très hautes et boisées, à côté de champs plats, et des coudes nombreux où, comme nous l’avons observé, le vent peut changer en direction et vitesse en un instant.
A refaire ? Certainement, mais différemment. Et j’ai déjà le programme pour 2026 dans ma tête – à peaufiner avec l’expertise de Jean-Michel… A voir !
Pour l’instant mes sincères remerciements à Niky, Thierry et Jean-Michel, pour leur gentillesse mais aussi pour leur excellente compagnie. Une petite équipe mais, comme ils disent aux Iles Britanniques, « small but perfectly formed ».