Stabilité: chavirage et redressement

On ne peut que très partiellement chasser l’air emprisonné dans le cockpit en raison de l’efficacité de la flottabilité des deux caissons latéraux.

Le redressement est réalisé à l’aide de bouts.

Il y en a 1 sur chaque bord, avec une extrémité solidaire du liston. On va chercher l’autre extrémité, largable, sur le tableau près du gouvernail.

Une fois cette extrémité libérée on l’emmène vers l’avant pour passer le bout sur l’autre bord du bateau, en avant de la dérive pivotante (car elle reste dressée grâce à une sorte de sandow.)

La flottabilité des caissons est si grande que dès les premières tractions l’air reprend toute la place dans le cockpit.

Lors du redressement très peu d’eau reste dans le cockpit. Il suffira d’une écope pour l’évacuer (attachée à bord).

Une fois le gréement à peu près horizontal la suite du redressement ne demande qu’une traction modérée sur le bout de redressement.

La photo de droite ci-dessous montre l’autre côté de l’opération. Elle a été prise lors d’un 2ème chavirage effectué sur l’autre bord quelques minutes après le premier

C’est par le tableau que la remontée à bord est la plus facile (faite par un homme de 77 ans sur les 3 photos suivantes). Mais elle a été réussie par le côté par un homme moins âgé.

Il ne reste qu’à tout remettre en ordre et quelques litres à écoper avant de repartir.