LE REPORTING.
J’ai été désigné à l’ancienneté (bientôt 1 an à VAP) pour raconter en français cette sortie.
Le Rally DCA était cette année organisé en France par Miles dans le secteur du pertuis d’Antioche, coureau d’Oléron et la Seudre sur une durée de 6 jours.
La première étape allait de Port Neuf à Fouras port Sud (13NM).
Une pause fut faite à l’abri de l’île d’Aix, le temps pour les courants de bien vouloir changer de sens, et pour nous, de nous restaurer en compagnie de vieux gréements habitués des pertuis.
La renverse faite nous remontons la Charente jusqu’à Port Sud. Là, nous sommes accueillis au club de voile par Jean-Luc son président et quelques-uns de ses membres. La nuit étant promise à un bel orage, chacun prépare son bateau au mieux pour étaler le grain.
Pour ma part j’accepte la proposition de Jean-Luc de dormir à bord du Corsaire du club. Je couvre au mieux mon bateau et je passerai une nuit grand confort dans la couchette tribord du Corsaire.
La table est dressée devant le club de voile et nous partageons un repas digne d’un soir de fête.
Le deuxième jour, nous devons nous rendre au port du Douhet (10NM).
La sortie de la Charente se fait grâce au courant tant le vent est faible, puis il se lèvera dans le pertuis et nous irons attendre devant le port la mi-marée pour entrer.
Repas, sieste, bricolage, baignade du côté de Five Bob...Excellent accueil de l’équipe du port.
Un grain de sable est venu bloquer la dérive du bateau de Colin et David qui avaient plagé. Ils seront en retard pour le repas pris à la crêperie.
Le troisième jour nous verra naviguer vers Bourcefranc où nous sommes attendus par l’association des Lasses Marennaises au chantier Rabeau (14NM).
Encore des vents légers pour aller prendre un mouillage devant la plage des Saumonards pour le repas et attendre la renverse. Anthony sera péché par un amateur de surf casting mais il renverra son matériel à l’outrecuidant et ira mouiller un peu plus loin.
L’après-midi le vent se lèvera et nous gratifiera d’un petit clapot court. C’est assez humide à bord de Platon. La distance est vite parcourue et après un peu d’attente nous accédons au mouillage près de la plage.
La table est dressée devant la plage mais notre présence déclenche l’ire d’un bataillon de moustiques, lesquels finissent par nous faire fuir dans l’atelier de l’association.
Le quatrième jour, nous avons rendez-vous à Port Paradis (15NM).
Ce port se trouve sur la rive droite du Pelard qui se jette dans la Seudre en face de Chaillevette.
D’ici là, il nous faut passer le pont de l’île d’Oléron et aller prendre un mouillage dans l’anse du Galon d’Or pour nous et à la Cayenne pour Vincent en éclaireur. Mark se fait prendre l’orteil dans le filet par un pêcheur qui prendra en outre un beau crabe.
Nous reprenons notre route à la faveur de la marée et passons le pont de la Seudre autant grâce au courant qu’au vent. Nous entrons sur le ‘platodrome’ : c’est la piste de vitesse des plates ostréicoles.
Nous verrons demain qu’il s’étend jusqu’au pont de l’île d’Oléron.
Je colle un peu à la vase à l’entrée du chenal du Pelard puis nous arrivons enfin à Port Paradis portés par le courant. Là nous sommes accueillis par Jean-Luc, l’ami de Miles, lesquels nous organisent une belle soirée.
Cinquième jour. Nous sommes attendus ce soir à Château d’Oléron (17NM).
Départ tranquille dans le silence du matin calme, j’ai pris un peu de retard à cause d’un petit bain pris au dernier moment.
Le vent se lève et nous emmène à travers de bons bords de près jusqu’à la plage de Gatseau.
Repas, pause en attendant la renverse, courageusement Vincent se jette à l’eau, vérifie la hauteur d’eau et remonte.
Portés par le courant et un vent changeant nous repassons le pont de l’île d’Oléron joyeusement secoués par les barges plates ostréicoles.
Après le pont il reste à tirer quelques bords pour prendre l’alignement d’entrée du port. Nous sommes accueillis dans le bassin à flot sur le ponton des bateaux classiques du port.
Faute de vent, Yves, venu nous rejoindre, s’arrêtera à Boyardville pour la nuit.
Pour notre dernière soirée, nous avons rendez-vous au restaurant. Ce sera fish and chips et une belle histoire à partager.
Jour 6. C’est le jour du retour (18NM).
La cale de PN est utilisable jusqu’à 14H30 et le vent aux abonnés absents.
Rejoints par Yves, le retour se fera au moteur, aux avirons, à la voile un peu, et tout le monde sera rentré à temps pour repartir chacun vers de nouvelles aventures.
Merci à Miles pour cette organisation, merci à tous pour nos échanges, en anglais parfois, en français souvent, et merci pour ces belles rencontres.
